Le 25 janvier, à la salle paroissiale de Baulers, la société Windvision organisait une réunion où, selon les termes de son invitation (voir annexe), elle tenait à informer les personnes présentes de l’état d’avancement de son projet éolien à Nivelles-Genappe.
Après une quarantaine de minutes de bourrage de crâne sur les bilan et enjeux économiques de la production énergétique par le facilitateur éolien de la Région Wallonne, le médiateur a donné la parole au public. Une première question fut posée par un riverain proche du parc éolien qui demandait pourquoi il était encore question d’un nouveau parc éolien puisque le politique s’était engagé à ce qu’un seul parc serait exploité sur le territoire de Nivelles. La question est restée sans réponse alors que l’Echevin Ecolo Pascal RIGOT était présent.
Un autre membre de l’assistance demanda s’il n’était pas plus intéressant de débattre de l’état d’avancement du parc éolien plutôt que d’entendre toujours les mêmes discours et généralités de la part des organisateurs. La plupart des personnes présentes s’étaient déplacées pour cela.
Malgré l’insistance du public, il lui est répondu que ce n’était pas à l’ordre du jour, qu’il aurait fallu se référer à l’annonce parue dans « Gens de Nivelles », alors que l’invitation envoyée par Windvision même disait le contraire.
Comme la soirée allait donc continuer dans le même sens, avec le développement sur deux thématiques dont la suivante était la participation citoyenne dans le projet à travers la mise en place d’une coopérative citoyenne, et face à autant de mauvaise volonté de la part des organisateurs, la moitié de la salle, restée sur sa faim, s’est levée et a préféré quitter les lieux, plutôt que de continuer à perdre son temps inutilement à écouter des banalités notamment par un « facilitateur » qui n’en porte que le nom.
Dans les précédents épisodes (réunions à Nivelles et à Genappe) il était bien clair que le dossier de Windvision était vide. A cette heure, on n’en sait pas plus sur l’état d’avancement du projet. On peut émettre des doutes sur l’intérêt du promoteur pour celui-ci, si ce n’est financier.
Un membre de l’assistance a d’ailleurs fait remarquer que le but du promoteur n’était pas d’exploiter le parc éolien mais bien de mettre un projet sur pied et de le revendre, comme il l’a d’ailleurs fait tout récemment avec le plus grand parc d’éoliennes de Belgique, à Estinnes ; ce sont des Chinois qui l’ont racheté.
Ça interpelle, non ?
Annexes:
La position de l’asbl sur le projet Windvision
Article paru dans L’Avenir le vendredi 27 janvier 2017
(Posté le 27/01/2017, Catégorie(s): Eolien)